Comment se passe la première séance chez le psy ?

A l’heure de rencontrer le psy qui doit devenir votre confident, une légitime inquiétude peut vous gagner. Comment sera-t-il ? Que lui raconter ? Par où commencer ? Des questions fondées, qui appellent des réponses concrètes et… rassurantes.

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Un test, pas un engagement

Le premier entretien a valeur de « test » : un rendez-vous motivé par un état de crise aiguë ne sera pas forcément suivi d’un second. L’angoisse apaisée, on peut décider d’en rester là. S’engager dans une thérapie suppose un désir ferme, ce qui ne dispense pas des résistances à venir (oubli de l’heure du rendez-vous…).

Le cadre a son importance

C’est fait, vous êtes arrivé chez le psy. Chaque détail, vous vous en rendrez compte, a son importance : le cadre, les odeurs, les objets qui décorent le lieu.
La rencontre qui vous conviendra est celle qui vous donnera le sentiment de vous trouver face à l’être qui comprend votre souffrance et saura vous aider à l’éliminer.

Le psy prend-il des notes ou pas ?

Chaque psychanalyste, chaque psychothérapeute a sa recette pour engager ce premier entretien, un mélange de pratique et d’intuition. Il y a autant de schémas de « premier rendez-vous » qu’il y a de méthodes thérapeutiques, voire de psys. Certains prennent des notes, d’autres non ; certains sont prolixes, tandis que d’autres se contentent de quelques questions pour guider le patient.

Les premières questions du psy

Certains psys considèrent que les patients ont déjà assez de problèmes à régler pour ne pas avoir à affronter l’embarras du silence. Ils posent donc des questions précises pour déterminer leur problématique au plus vite et être ensuite plus rapidement efficace. Au contraire, avec un patient qui cherche à établir une complicité avec son thérapeute, souvent parce qu’il a peur de se trouver seul face à son inconscient ou à ses problèmes, le silence peut être plus opérant.

Prendre son temps

Certains psys, notamment ceux qui proposent des cures brèves, annoncent à leurs patients, dès la fin de la première consultation, les grandes lignes sur lesquelles leur travail commun devra porter ultérieurement. En revanche, chez d’autres thérapeutes, aucun pré-programme n’est prévu, la thérapie avancera au rythme des découvertes effectuées par le patient.
Rien ne sert de précipiter le processus. Ce qui compte le plus, c’est la prise de conscience du problème par la personne elle-même. Pour qu’elle soit efficace, la démarche à suivre doit venir du patient lui-même.